Talleyrand, politique et diplomatie sous l’Empire. Doué d’une intelligence hors pair, cet ecclésiastique converti en ministre a couvert la diplomatie du règne de Napoléon Ier. Effrayé par la politique de l’empereur et proche de lui en même temps, il a passé sa vie à louvoyer. Nous tenterons d’éclaircir sa vie et son activité en France en tant que ministre de Napoléon.
Destiné d’abord à une carrière ecclésiastique sous l’Empire, l’évêque d’Autun n’a qu’une idée, c’est de venir à Paris. Doué d’un sens extrème de la politique mais aussi conscient de ce qu’il faut pour la France, il soutient la Révolution. Il porte aussi une certaine admiration pour l’Angleterre libérale et pense que la France doit en suivre l’exemple. Dans ce cadre, il considère le jeune Bonaparte comme l’avenir de la nation. C’est pourquoi il le soutient dans toutes ses entreprises. Après son exil, il revient en France en 1796 et brigue un poste de ministre des Affaires Étrangères, ce qui lui permet d’avoir de l’influence et un certain rôle dans le coup d’État de Napoléon .
Cependant, après la conquête d’Égypte dont le but judicieux n’était qu’une guerre de concurrence contre l’Angleterre, Talleyrand s’aperçoit que Bonaparte ne s’arrêtera pas là. En effet, ses désirs de conquête et sa politique impérialiste l’inquiètent, ce qui ne l’empêche pas d’obtenir un poste de ministre sous l’Empire.
Talleyrand habite à Paris l’hôtel de Gallifet où il donne des fêtes somptueuses. Pour se faire, il se fait aider de son célèbre cuisinier Carême. C’est au cours de ces dernières qu’il présente Joséphine de Beauharnais à l’empereur.
Pendant les guerres napoléoniennes, Talleyrand joue un rôle de premier ordre notamment pour traiter avec l’Autriche. Mais presque tous les ordres de paix sont signés par Joseph. Talleyrand vit dans l’ombre. Cela ne l’empêche pas de pactiser en secret avec qui veut bien l’entendre et se fait payer fort cher. C’est comme cela que se construira sa fortune. On peut dire que c’est lui qui travaille en secret pour que els nations étrangères reconnaissent le pouvoir suprême de Napoléon.
S’il facilite la pais avec la Prusse, il n’envenime pas moins la question espagnole dans laquelle l’empereur se fourvoie. Progressivement, sa politique de conciliation se retourne sur l’empereur. Talleyrand sent que le destin de l’empereur est voué à l’échec. De là naîtra le complot entre Talleyrand et Fouché. Cela le mènera à sa perte. Il sera démi de ses fonctions en 1809. Nous verrons comment Talleyrand prendra sa revanche et traversera l’histoire et les rois avec son intelligence comme bagage.
Talleyrand, politique et diplomatie sous l’Empire. Conférence disponible pour les groupes sur demande au 01 42 80 01 54