Qui était Pasteur ? Celui qui découvrit le vaccin contre la rage s’est surtout interessé aux maladies infectieuses. Son intelligence, son intuition et sa ténacité lui ont permis de faire face aux détracteurs mais aussi à ses propres doutes. Le chercheur travailla surtout sur les levures et la génération spontanée. Cela transforma la vue que ses contemporains avaient sur la génération spontanée.
Né à Dole le 27 décembre 1822, Pasteur se découvre une précoce passion scientifique. Il est admis à l’école Normale Supérieure en 1843 et obtient un doctorat es sciences. Son juge Balard le détourne d’une proposition de professeur dans un lycée de Tournon. Et il lui conseille la recherche. Pasteur écrit alors un mémoire Recherche sur le dimorphisme. Mais il s’impose sur la découverte sur certains cristaux de singularités formelles.
Puis il attire l’attention sur la dissymétrie moléculaire. Il confia sa découverte au vénérable physicien Jean Baptiste Biot. A la suite de quoi on nomme Pasteur professeur de physique à la faculté de Dijon en 1849. Puis on le nomme à la faculté de Strasbourg où il resta 5 ans. Mais il avait des projets bien plus ambitieux.
Peu de temps après, Pasteur s’intéresse au problème de la fermentation. En effet le phénomène de la fermentation attirait de nombreux chimistes. Nous sommes en 1854. Pasteur est alors doyen de la Faculté de Lille et se met à travailler dans une usine d’alcool de betterave. Là, il trouve la preuve qu’une levure transforme invariablement le sucre en alcool.
Puis il est nommé à l’ Ecole Normale Supérieure où il s’aménage un petit laboratoire. Alors qu’il dirige l’école le jour, il travaille de nuit à la bougie. Et il en arrive à étudier la génération spontanée. Balayant d’un revers de main la jalousie d’autres chercheurs, il travaille sur la qualité et les infinie poussière qui s’y trouve.
C’est ainsi qu’en travaillant sur la génération spontanée, il en arriva à s’intéresser aux maladies infectieuses. Ainsi il s’intéressa aux maladies du vin, de la bière et des vers à soie. Il va sans dire que ses recherches allaient bouleverser la production française. Mais son rêve était évidemment de transposer ses recherches sur les maladies humaines. Dans ce cadre, non seulement il se méfie des germes contenues dans les poussières de l’air, mais aussi de cette eau qu’elles contiennent. C’est à travers elle que se déposent les germes et des microbes.
Puis Pasteur intervient dans les hôpitaux et préconise de se laver les mains plusieurs fois par jour. Par ailleurs il conseille de maintenir les bandelettes et éponges à une température de 130 à 150°. Ainsi dira-t’il ce qui crée l’épidémie chez les accoucheurs, c’est la médecine et son personnel En effet, ce sont ces derniers qui, selon lui transportent le microbe d’une femme malade à une femme saine. Puis il dessina l’objet de tous les vices : le staphylocoque.
Pasteur eut au cours de sa vie, de nombreux détracteurs. Et il faut lui reconnaître une pugnacité particulière pour lutter contre ses ennemis. En effet on sent chez lui une fougue, une ardeur et un soucis de la condition humaine sans pareil. Le cœur simple mais la tête sur les épaules, il a toujours déploré la guerre de 1870 et la défaite française. Et on ne peut s’empêcher de penser que son vœu secret était de surpasser les savants allemands.
La richesse de son cerveau n’excluait pas non plus une intuition exceptionnelle. Mais il lui arrivait aussi de rester prostré pendant des heures quand il ne trouvait pas de réponses à ses questions. Quand il n’est pas dans ses bureaux de l’Ecole Normale, Pasteur part sur les plaines de la Beauce. Là il observe les moutons malades et atteint de la maladie du charbon. Un jour il remarque au sol quelques mètres carrés de couleur particulière. Et il apprend que des moutons atteints de la maladie du charbon avaient été enterrés à cet endroit.
En soulevant la terre, il remarqua des vers qui véhiculait dans la terre où d’autres moutons mangeaient de l’herbe les spores charbonneuses. Peu de temps après, le sens de l’observation de Pasteur atteint son paroxysme lorsqu’il se met à observer des poules. En effetil s’aperçoit que des poules de laboratoire mises longtemps au contact du microbe du choléra finissent par ne plus être malades du tout.
Depuis tous les scientifiques le reconnaissent comme un maître à commencer par Paul Bert qui résumera bien les diagnostics de Pasteur. En effet, Pasteur avait conclu : chaque fermentation est d’origine microbienne, chaque maladie infectieuse est produite par un microbe spécial. Enfin, le microbe d’une maladie infectieuse par certaines préparations, peut transformer le virus en vaccin.
A cette époque, le microbe de la rage n’était ni cultivé ni isolé. On pensait que le virus se propageait par la salive. Mais comme la phase culminante de la maladie passait par l’atteinte du système nerveux, Pasteur eut l’idée d’inoculer le virus directement dans le cerveau d’un lapin.
Cela accélérait inévitablement la maladie. Mais Pasteur voyait bien qu’une moelle épinière de lapin enragé, convenablement traitée devenait peu à peu inoffensive. On connaît la suite et la manière dont Pasteur inocula le vaccin sur un petit alsacien mordu par un chien enragé. Et l’on connaît aussi son ultime appréhension et ses multiples insomnies avant de tenter une expérience qui guérit l’enfant et qui changea irréductiblement le monde médical.