Les jardins suspendus de Babylone conférence projection. L’une des Sept Merveilles du monde antique n’étaient peut-être pas des jardins suspendus. Les progrès de l’archéologie permettent de mieux comprendre leur disposition et la façon dont on a façonné leur irrigation.
On attribue à Nabuchodonosor la renaissance de Babylone entre 605 av JC et 562 av JC. Ce dernier entreprit de nombreux travaux dans la ville, telle la zigurat et la porte d’Ishtar. Il fit également remanier ses trois palais. Et c’est dans le palais principal, situé au nord de la ville, qu’il fit réaliser les jardins suspendus.
Cependant, on a jamais retrouvé ces jardins. Certains archéologues pensent même que ces jardins n’étaient pas à Babylone mais à Ninive. Pour connaître cette merveille, on ne peut se fier qu’aux écrits des auteurs antiques. Tel est le cas de Strabon, Diodore de Sicile ou Flavius Josèphe. Ces derniers nous parlent de jardins situés en hauteur. Cela laisse supposer qu’ils n’étaient pas « suspendus » mais aménagés en terrasse. En réalité, le mot « suspendu » est peut-être une mauvaise traduction du terme grec utilisé pour caractériser des terrasses en culture.
Voilà ce que nous dit le prêtre Bérose dit : « Dans ce palais Nabuchodonosor fit élever de hautes terrasses de pierres, leur donna l’aspect de véritables montagnes. Puis il cultiva et planta des arbres de toute espèce et installa ce qu’on appelle des jardins suspendus ». Ainsi, on voit bien que l’auteur parle de terrasses et de jardin « suspendus » à la fois.
Flavius Josèphe né en 37 de notre ère et mort en 100, nous a aussi laissé une description de Babylone. Voici ce qu’il dit: « Dans le palais il construisit de puissantes terrasses de pierre, aménagea comme une perspective de montagnes et planta toutes sortes d’arbres ». Et plus loin, il ajoute « le résultat a des allures de théâtre ». Enfin, Strabon nous parle de boites remplies de terres pour que les arbres poussent. Il évoque également des arcades en brique cuite.
Diodore de Sicile nous donne des descriptions plus précises. En effet, il parle d’un jardin installé sur un carré de 123 mètres de côté. Ce dernier présente un dénivelé qui ressemble à un amphithéâtre grec.
Les jardins suspendus de Babylone conférence projection
Finalement, à travers ces descriptions, un modèle unique se dégage. Il s’agit sans doute de terrasses construites en brique cuite sur lesquelles se trouvent toute sorte d’arbres. Par ailleurs un bas-relief du palais de Sénachérib nous montre une colline plantée d’arbres avec un monument à colonnes au sommet. C’est à partir de ce relief que l’archéologue Stéphanie Dailey s’appuie pour dire que ces jardins étaient à Ninive. En effet, elle appuie son argument sur le fait que les auteurs antiques confondaient Ninive et Babylone. Enquêtant dans les régions les plus dangereuses entre Mossoul et Ninive, elle a découvert un réseau hydraulique avec un canal de 200 mètres. Avec jason Ur, de l’université d’Harvard, elle travaille sur des photos satellites qui laissent apparaître un immense réseau hydraulique au nord-est de Ninive.
Cette conférence fera le point sur l’existence de ces jardins et leur composition, la date de leur création, ainsi que leur véritable inspirateur.
Les jardins suspendus de Babylone sont une des Sept Merveilles du monde avec la pyramide de Keops avec le le colosse de Rhodes , la statue de Zeus à Olympie, le mausolée d’Halicarnasse, le temple d’Artémis à Athènes et le phare d’ Alexandrie.
Les jardins suspendus de Babylone conférence projection disponible pour les groupes dans vos locaux. Durée 1h30. Renseignements 01 42 80 01 54