La mode à la cour des Valois. La Cour scintillante de François Ier avait des codes vestimentaires particuliers. Mais sous Henri II ils changèrent quelque peu. Les femmes portaient corset et leurs robes ornées d’or et d’argent. Tandis que les hommes portaient des chausses moulantes, culotte bouffante et fraise auréolant le cou.
Au XVIe siècle ce qui comptait dans la beauté des femmes se comptait en couleur. Le blanc se rapportait à la peau, aux dents et aux mains. Noirs devaient être les yeux, les sourcils et les paupières. Le rouge était la qualité des lèvres, des joues et des ongles. Les cheveux et le corps devaient $etre longs, les dents, les oreilles et les pieds devaient être courtes. Les bras et les cuisses devaient être gros; les seins, le nez et la tête devaient être petits.
Cette esthétique résolument athlétique se retrouve dans la peinture de l’école de Fontainebleau. Et pour y répondre, les femmes avaient un grand nombre d’astuces. Par exemple, si les joues n’étaient pas assez rouges, on les relevait par des “mouches ou du fard. Les dames de la cour tressaient leurs cheveux, les nattaient et les entrelaçaient en ajoutant parfois quelques perles.
Dès le matin, la dame passe de la chaleur du lit à celle d’un bain parfumé. Au XVIe siècle, les femmes se baignent mais peu. Les hommes plus athlétiques, préfèrent se baigner dans les rivières. Après le bain, la dame passe une chemise, et passe une vasquine, long corset de toile. Cette dernière moule la taille et avantage la poitrine. Par-dessus, la dame passe une robe qui, sous François Ier se composait le plus souvent de taffetas d’argent. Les robes sont souvent de couleur blanche bleu ou noir selon les saisons. Les fils d’or et d’argent ont beaucoup d’importance dans l’ornementation.
Henri II, sans doute par réaction contre le luxe éblouissant d ela cour de son père édicta de sévères ordonnances somptuaires. Désormais, seule la décence sera de mise. Mais les dames continuèrent de dépenser des fortunes pour leurs toilettes. Par exemple, les robes continuèrent d’être rebrodées et surbrodées de fil d’or. Par ailleurs, la mode étant la silhouette haute, les femmes portent des chaussures avec d’énormes semelles qui les redresssent. Enfin, le large décolleté fut supplanté par la collerette encadrant le visage d’une auréole de dentelle.
L’habillement des homme était presque aussi varié que celui des dames. La principale caractéristique des règnes de François Ier, Henri II et Henri III sont les chausses. Ces dernières moulent les jambes à la manière d’un collant et sont de couleurs parfois très vives. Les fraises deviennent si importante qu’on rallongea les manches des cuillers pour que les hommes puissent les porter à leurs lèvres. Par-dessus le corsages, les hommes portent une cape, véritable protection contre le froid. Les chaussures cessent d’être ornementales pour devenir commodes.
Enfin, c’est aux Valois que nous devons le retour de la barbe et le port des cheveux courts.