Giorgio Vasari artiste biographe. Peintre et architecte italien, Giorgio Vasari est aussi l’inventeur de l’histoire de l’art. En effet avec son livre De Vite, il évoque la vie de nombreux peintres italiens. Ce sont des biographies mais aussi une pépinière de renseignements sur les artistes, leur choix et leur manies. Elles permettent aussi de comprendre comment, de Cimabue au Rosso, l’Italie a crée la Renaissance et basculé au maniérisme.
Vasari, né en 1511 à est Arezzo avant tout un peintre. Il étudie à Florence auprès d’Andrea del Sarto Mais son maître référent est avant tout Michel Ange, qu’il rencontre à Rome et qu’il admire particulièrement. Michel-Ange sera son maître et lui apprendra à donne rune place centrale dans sa peinture. Il organisera ses funérailles en 1564. Pour autant, il fréquente essentiellement les peintres maniéristes, tels que Le Rosso et Pontormo.
Cependant à Rome, il copie Raphaël et sait trouver des appuis pour trouver des mécènes. Ainsi, il travaille pour François de Médicis pour qui il décore son studiolo du Palazzo Vecchio. Il réalise ensuite de nombreux portraits comme celui de Laurent de Médicis. Mais il est aussi architecte. On lui doit en effet, le corridor qui relie le Palazzo Vecchio de Florence au Palais Pitti. Il traverse l’Arno sur le Ponte Vecchio. Il donne également les plans de la galerie des Offices. Par la suite, il restaurera les églises de Santa Maria Novella et Santa Croce à Florence. Enfin, il contribuera à la construction de la villa Giulia du pape Jules III.
Vasari est également écrivain. Et c’est sans doute pour cela qu’on le connaît le mieux. En effet, il commence à écrire pour François Ier et Jeanne d’Autriche une Mascarade à l’occasion de leur mariage. Et il dédicace au grand duc de Toscane Cosme de Médicis le fameux Le vite delle più eccellenti pittori, scultori, ed architettori. Cet ouvrage est une sorte d’encyclopédie décrivant la vie de nombreux peintres, sculpteurs et architectes en majorité toscan. Il est en réalité le premier ouvrage d’histoire de l’art. En effet, non seulement il évoque la vie des artistes avec de nombreuses anecdotes. Mais raconte l’évolution de l’art italien pendant la Renaissance. En effet, il essaie de comprendre comment l’art est passé du style byzantin encore très présent dans l’art de Cimabue, à la grande Renaissance de Raphaël ou Michel-Ange.
Giorgio vasari artiste biographe
Son Portrait de groupe de six écrivains et poètes italiens révèle sa volonté d’évoquer les grands hommes de son temps. En effet, on y voit Dante, Petrarque, Calvacanti, Boccace, Sino de Pistoia, et Guittone d’Arezzo. (Minneapolis Institue of Arts). Mais son Christ au mont Gethsemani de 1570 conservé à Tokyo nous rappelle qu’il a aussi réalisé des peintures religieuses. Là le dessin est très présent, comme Michel-Ange le lui avait enseigné. On remarquera la qualité exceptionnelle des drapés. Mais en même temps, les couleurs maniéristes le rapproche du Rosso ou d’Andrea del Sarto. On retrouve ces mêmes caractéristiques dans la Forge de Vulcain de 1567.
Devenu très riche, il se fait construire une maison à Arezzo et y meurt en 1574.