Les châteaux de la Loire conférence. La Cour de France installée en bord de Loire pour des raisons de stratégie. Elle construit des châteaux et aménage des logis dans les forteresses existantes. Itinérante, elle laisse son empreinte dans de nombreuses demeures mais le grand roi bâtisseur demeure François Ier. Autour de Chambord, des dizaines de châteaux se construisent et rivalisent en beauté. Inspirés d’abord de l’art italien, leurs décors gagnent en personnalité et deviennent le creuset de la Renaissance française.
C’est la Guerre de Cent Ans qui poussa les rois de France, habituellement installés à Paris, à se réfugier en Touraine, seule région de France à posséder des forteresses proches de la capitale. On pense alors à Chinon, Loches, Bourges. Les rois investissent d’abord des lieux déjà crées avant de s’installer durablement, sous le constat d’une guerre qui traîne en longueur. On peut situer la présence de la Cour en Touraine du règne de Charles VII au règne de Catherine de Médicis soit de 1420 à 1580.
Installé d’abord à Chinon et à Loches, Charles fait aménager un logis où la présence de cheminée est nouvelle, mais la structure des tours et de la grande salle de Loches est encore voûtée d’ogive comme à l’époque médiévale.
Charles VIII parti en Italie pour guerroyer, ne cesse d’y admrer els demeure, et constitue une équipe d’artistes italiens qu’il ramène à Amboise. Les nouveautés techniques sont flagrantes, les décors se modifient. Mais le vrai laboratoire de la Renaissance demeure le château de Blois. L’aile Louis XII comporte des fenêtres à meneaux, la nouvelle galerie comporte des pilastres ornés de reliefs à l’antique.
La grande nouveauté demeure l’escalier d’apparat. A Azay-le-Rideau, l’escalier à vis disparaît au profit d’une escalier droit dont le plafond comporte de magnifiques ornements. L’escalier à double révolution de Chambord est l’aboutissement de ces recherches, sans doute menées par Léonard de Vinci. Lorsque les reines et les princesses s’emparent de la décoration des châteaux, elles s’intéressent surtout aux jardins. Ceux de Chenonceau, aménagés par Diane de Poitiers et Catherine de Médicis en sont un vivant exemple. Le labyrinthe fait son apparition, les parterres de fleurs remplacent les grandes pelouse.
Pour les groupes: Conférence d’1h30 dans vos locaux. Renseignements au 01 42 80 01 54
Pour les individuels pas de conférence prévue