Les peintres hollandais à Paris au XIXe siècle. Dès la Révolution ces artistes sont attirés par l’avant-garde parisienne. Ary Scheffer fréquente les romantiques, et Joncking fréquente Pissaro. Dans les années 1880, ils s’intéressent davantage à la couleur pure. Pour certains, le géométrisme radical prendra ses formes au contact des cubistes français. Indéniablement, les toiles de Van Gogh et Jongking nous émerveillent, mais aussi celles de Van Dongen. Ce dernier est très admiratif de Delacroix, Pissaro et Signac. Il fréquente Montmartre puis Montparnasse.
Lorsque Van Gogh désespère sur sa peinture, il écrit à son frère Théo. Ce dernier l’encourage vivement à lui envoyer des toile toiles qu’il présenterait dans la capitale française car le public est libre et éclectique. En effet, le puritanisme hollandais de cette époque ne s’ouvre pas à la modernité et les artistes se tournent vers Paris.
Le premier peintre à venir en France est un romantique…Ary Scheffer. Il s’installe dans la Nouvelle Athènes, quartier romantique de Paris. Mais il contribue aussi à faire venir des artistes hollandais demeurés dans l’oubli dans leur terre natale. Jongking vient ensuite en Normandie, attiré par les nuages changeants de la Normandie. Issu d’une nation rouée aux mystères du paysage, il introduit au Havre un style nouveau qu’il communique à Monet. En effet, ce dernier fera de cette découverte un style particulier qui aboutira à l’impressionnisme. Le suivent bientôt Isaac Israëls et Breitner.
Les peintres hollandais à Paris au XIXe siècle
Si ces artistes semblaient faire de la capitale française un lieu de formation, ils se laissèrent cependant tenter par son charme et ne retournèrent pas de suite au pays. Certains s’installèrent définitivement à Paris. Ary Scheffer demeura à la Nouvelle Athènes, en portraiturant les grands noms du romantisme.
Par la suite Vincent van Gogh sera suivi par Van Dongen , figure emblématique de Montparnasse et plus tard, Mondrian.