La Cité Interdite conférence projection
Palais impérial de deux dynasties chinoises, les Ming et les Qing, la cité demeure, au centre de Pékin. Elle comprend un grand nombre de pavillons construits sur un axe centrale. Chacun correspond à une acticité précise de la gouvernance de l’empereur. Les décors, sculptures et nombres de pièces ont tous une signification.
C’est l’empereur Yongle qui a commencé la Cité Interdite en 1406. En effet, il jugeait nécessaire de construire un palais fortifié au nord de la Chine pour protéger la Cour des invasions Mongoles. D’abord palais carré de forme simple, il devint par la suite le plus grand complexe palatial de Chine. Ce dernier est de forme carrée avec des cours qui se succèdent sur un axe central nord sud. Et cette disposition est importante puisqu’elle a une signification symbolique. En effet, il s’agit de placer le trône de l’empereur au centre d’un courant tellurique propice à la bonne santé et au bon gouvernement.
Ainsi accède-t ’on au palais par la porte du Midi qui ouvre sur la cour de la Suprême Harmonie. Là, l’empereur recevait les visiteurs étrangers, les diplomates et certains ministres. Puis on traverse une rivière fictive par 5 ponts qui correspondent au 5 vertus. La cour comporte des pavillons d’angle ornés de sculptures animales. Ce sont des lions, phénix, dragons, singe et poissons qui ont tous une signification. Les tuiles vernissées qui les recouvrent sont de couleur rouge et jaune, couleurs exclusivement réservées à l’empereur.
Puis on accède às la cour de l’Harmonie suprême où se trouve au centre un palais qui porte le même nom. C’est là où l’empereur vit et reçoit ses ministres. La famille impériale l’entoure et vit cloitrée dans ce palais interdit. Des eunuques vivient avec l’empereur. Ils sont souvent des prisonniers de guerre. On les castre pour qu’ils puissent cohabiter avec les concubines. Certains d’entre eux font une véritable carrière et peuvent devenir secrétaire ministériel. On compte près de 2206 eunuques dans toute la cité. Car l’empereur ne régnait pas vraiment. Il était plutôt une figure emblématique entouré d’un immense corps administratif.
Suivent plusieurs autres palais toujours situés dans le même axe. Ainsi est le cas du palais de l’Harmonie du Milieu. Puis celui de l’Harmonie centrale. Chacun comporte un trône avec différents éléments autour. Par exemple, on trouve des brûle-parfums, des cigognes et de grands vases cloisonnés. Certains d’entre eux abritaient les banquets organisés par l’empereur. D’autres n’étaient affectés que par des bureaux. Par exemple, le Palais de l’Harmonie de la Paix abritaient les sceaux de la couronne impériale. Quant au Palais de la Tranquillité terrestre, il abritait les appartements de l’impératrice et de sa cour.
Le palais de Quianlong comportait un certain nombre de pavillons. Immense empereur, il était aussi artiste. Aussi ce palais abritait un opéra, un pavillon des sons agréables et un pavillon de la culture et de l’esprit. Chaque année des dizaines de milliers de personnes s’occupant de diverses tâches dans la Cité Interdite. Et le gynécée de l’empereur comprenait des centaines de femmes. Les eunuques les recrutaient en fonction de leur capacité à enfanter.
En 1912, une année durant laquelle une armée de rebelles parvient à s’organiser pour prendre Pékin. Pu Yi eut l’autorisation de rester dans la cité interdite et la quitta en 1924 qui sera ouvert au public dans la foulée, sous le nom du Musée du Palais.
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